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du Gang des Créateurs d’Émotions Positives-Maïeutis

La musique et le chant développent la créativité

La musique est une compétence universelle

Contrairement à une croyance populaire, tous les humains ont une compétence musicale. Notamment illustrée par les effets émotionnels qu’elle stimule. On peut parler une langue différente, mais l’écoute, la pratique, de la musique ou du chant sont un langage émotionnel qui permet de se comprendre et d’être synchronisé, quelques soient par ailleurs les langues parlées et les cultures. La musique amène les groupes humains à un « unisson émotionnel ». De nombreux chercheurs pensent d’ailleurs que la musique a précédé le langage dans l’évolution hum

aine. L’observation du cerveau montre d’ailleurs que dès les premières minutes d’écoute, qu’elle stimule les émotions. Les bébés quant à eux sont plus attentifs et réactifs à la voix chantée de leur maman qu’à la voix parlée1.

Les effets de la musique et du chant sont observables physiologiquement

L’écoute et la pratique, même occasionnelles, réduisent la pression artérielle, augmentent la dose de calcium transportée dans le cerveau ainsi que la sécrétion de dopamine (hormone de plaisir) et d’endorphines (hormone de bien-être). Par ailleurs, elles activent les circuits de la récompense (noyau accumbens).

Depuis plus de 10 ans, les neuroscientifiques s’intéressent de très près à l’influence et la puissance de la musique et du chant sur nos capacités cognitives en général et notamment sur ses effets sur la créativité.

Musique et chant, vecteurs de plasticité et de créativité du cerveau

  • Un mécanisme spontané

La musique et le chant ont une action majeure car ils sont des vecteurs de plasticité cérébrale, base de l’apprentissage et de la créativité. La pratique et l’écoute activent et modifient simultanément de nombreuses zones du cerveau, synchronisent ces zones, et cette « collaboration cérébrale », qui modifie la plasticité cérébrale semble bénéficier à beaucoup d’autres compétences cognitives non musicales. Fonctionnent notamment en même temps : perception, motricité, intellect, sensorialité, émotion, mémoire, sécrétions hormonales).

Par ailleurs, l’écoute et la pratique augmentent la résistance au stress en réduisant l’activation des aires impliquées dans les émotions négatives (qui pourraient être des freins à la créativité).

Les travaux d’Emmanuel Bigand1 nous apportent des informations précieuses sur nos capacités naturelles de création musicale, par les attentes mélodiques que nous générons spontanément (et souvent inconsciemment) au cours d’un morceau. E. Bigand nous informe également sur la fonction adaptative de la musique, et nous dit que l’évolution musicale vers des styles nouveaux, que nous n’avons pas l’habitude d’entendre et que nous ne comprenons pas forcément, va « pousser notre cerveau à aller plus loin dans certaines fonctions pour comprendre cette musique inattendue ».  Ainsi, le cerveau va s’adapter à terme, et cette stimulation adaptative, qui modifiera le cerveau de l’auditeur, va aussi l’amener à changer certains modes de pensée et faire évoluer ses capacités cognitives.

  • Un mécanisme renforcé : la créativité des rappeurs

Un mécanisme de renforcement de la créativité est l’improvisation musicale. Ce sont des chercheurs américains qui ont choisi d’étudier la créativité et l’inventivité très développées de certains rappeurs, spécialistes de l’improvisation et du freestyle. Le principe du rap freestyle est une séance au cours de laquelle le chanteur improvise du texte dans l’instant. Rien n’est écrit, tout est produit sur le moment. Le cerveau de certains de ces rappeurs a donc été mis en observation par imagerie médicale pour essayer de comprendre en quoi l’improvisation renforce la capacité créative. Les éléments constatés leur ont permis de démontrer que durant la session d’improvisation, le cerveau « met en veille » les zones impliquées dans l’inhibition comportementale. Ainsi, l’auto censure mise de côté, le lâcher-prise, et l’audace nécessaires à la prise de risque peuvent laisser libre cours à une improvisation créative. Parallèlement, les noyaux amygdaliens (impliqués dans le système émotionnel) étaient actifs, ceci accréditant l’idée que certaines émotions favorisent la créativité.

La musique a souvent inspiré la science et la technologie et suscité des évolutions considérables. Les notations musicales ont notamment présidé à l’élaboration des coordonnées cartésiennes. Plus proche de nous, on peut citer les premières synthèses musicales par ordinateur et les premiers enregistrements musicaux numériques qui sont nés dans les laboratoires de Bell Téléphone, aux États Unis dans les années 60. On constate ainsi aujourd’hui combien ces recherches ont stimulé tout un secteur informatique, sans parler de l’énorme source de profits que cela a généré pour l’industrie musicale.

Nos propres (et modestes) travaux d’application nous permettent de confirmer régulièrement tout l’intérêt que représente le chant tous les individus. Mais également pour l’entreprise, ses managers et ses équipes, dans bien des domaines : la collaboration, le leadership, la motivation, la régulation du stress et, bien sûr, la créativité. Et, pour en finir avec cette phrase que nous entendons si souvent en préambule de nos actions (« je chante comme une casserole ») il faut indiquer que seul 5% de personnes souffrent d’une incapacité réelle à chanter juste. Ainsi, ce dysfonctionnement appelé « amusie » est infime. Ce qui compte, c’est de pouvoir apprendre et s’exercer, comme pour n’importe quelle compétence à acquérir. Les Créateurs d’Émotions Positives (CEPs) se sont fait une spécialité de faire pratiquer le chant même à des personnes qui ne savent pas du tout chanter. La beauté de cela ? C’est, entre autres, lorsque des personnes s’aperçoivent que, guidées même sur un temps court, elles peuvent très vite arriver à chanter, ressentir du plaisir, et même être sur scène pour entourer les artistes professionnels.

Emmanuel Bigand : Professeur de sciences cognitives à l’université de Bourgogne, auteur de nombreux travaux sur l’action de la musique sur le cerveau.

Musique et chant

– Renforcent la plasticité du cerveau

– Développent la créativité

– Réduit physiologiquement le stress

– Agit universellement sur tous les êtres humains

 

Le lien humain et social : une capacité ancestrale de notre cerveau

La cohésion et la coopération sont, depuis toujours, nos meilleurs « outils » de survie

Sans doute serez-vous d’accord pour reconnaître que depuis plusieurs années, la cohésion sociale laisse place au rejet de l’autre et au repli sur soi dans nos sociétés « modernes ». Mais au-delà de la morale, savez-vous pourquoi il est primordial de recréer et maintenir le lien humain ?

Une des raisons qui mérite d’être rappelée réside dans notre histoire ancestrale : en effet, c’est bien la coopération qui a permis à l’être humain de survivre et d’assurer son existence sur la planète au fil des millénaires. Car ce ne sont pas les humains les plus forts qui ont le plus transmis leurs gènes et perpétué l’espèce, mais ce sont les plus sociables, capables de collaborer, de nouer des liens affectifs et de solidarité.

Espèce la plus sociale de sa catégorie, l’être humain est naturellement, biologiquement, doté de tout un équipement neuronal permettant l’empathie, base de la coopération et de la reconnaissance. C’est avec cet équipement que (très schématiquement) l’humain a « choisi » de se regrouper pour chasser, habiter, se protéger.

Les modes culturels, économiques, scolaires, éducatifs, les évolutions techniques (etc.) semblent aujourd’hui souvent affaiblir la conscience de notre capacité d’hyper socialisation. En apparence en tous cas. Néanmoins, il suffit qu’une catastrophe touchant un collectif humain survienne (inondation, tempête, éboulement, accident de grande envergure, …) pour voir de grands mouvements de solidarité et d’empathie se déclencher spontanément, ou qu’un attentat soit perpétré pour constater et expérimenter le besoin humain puis citoyen de se rassembler, de se recueillir « ensemble », de réactiver des codes de reconnaissance communs (porter secours, contribuer à des collectes de fonds, de vêtements ou autres, se rassembler sur des places, chanter l’hymne national, inventer de nouveaux slogans tels que « je suis Charlie », etc.).

D’instinct, en cas d’événements majeurs mettant en danger la survie collective, nous redécouvrons le besoin de lien humain. Et dans ces situations et ces moments-là, statuts sociaux, différences idéologiques, culturelles, professionnelles, ou même cultuelles cessent, pour un temps, d’être un critère de différenciation, un objet de clivage, de séparation ou d’exclusion. Nous éprouvons et exprimons alors le besoin de nous recentrer sur notre base-racine commune, comme source de rassemblement et de ressourcement : notre appartenance à l’espèce humaine. La tribu humaine est la première tribu à laquelle nous appartenons. Et cela quelle que soit notre capacité à prendre en compte cet élément consciemment. Même si certains voudraient aujourd’hui nous faire oublier cette donnée factuelle et biologique. Que cela nous dérange ou non, nous partageons tous, par essence, des caractéristiques humaines cérébrales communes qui nous relient, en amont même de tout autre attribut, tout autre appartenance et toutes croyances. Et c’est souvent en contexte extrême (guerre, catastrophe, camps de concentration…) que nous en retrouvons le sens, l’importance et le recours.

Mais en dehors des catastrophes épisodiques, au quotidien, le lien humain, alors même qu’il nous est naturel, demande à être entretenu et stimulé.

 L’empathie : à la base du lien social

L’empathie est une qualité dont nous disposons tous, naturellement. Elle commence à s’exprimer vers l’âge de 18 mois.

Les neurones miroirs, également appelés « neurones de l’empathie », sont la base biologique de cette empathie, de la coopération et du lien humain.

Si cette capacité collaborative est ancrée dans notre génome (d’autres espèces animales ont également une capacité d’empathie), et qu’elle se manifeste dès la toute petite enfance, elle demande néanmoins à être développée, stimulée. Par l’éducation familiale, sociale et les encouragements à se manifester. Notre culture actuelle, ou le système scolaire sont-ils conçus dans ce sens ? Pas sûr. Globalement l’on peut penser que oui (bien qu’il y ait autant de types d’éducation que de familles) mais les contextes de crises durables, le climat social anxiogène entretenu, l’usage abusif des écrans et réseaux dits « sociaux » mettent à mal le lien commun. Ces éléments activent souvent deux pôles de réponses, l’un faisant plus de bruit que l’autre : empathie concentrique envers certaines personnes ou groupes d’un côté, clivages et replis communautaires ou individualistes pour d’autres. Les tentations de repli et de rejet s’expriment en général plus bruyamment.
Quant au système scolaire : les notations sont pratiquement toujours individuelles, et la valorisation de la réussite individuelle semble plus importante que la valorisation de la réussite de groupe, etc.

Ainsi, au quotidien, il semble que nous ayons quelques difficultés à maintenir dans nos sociétés « modernes » la cohésion, la solidarité, la bienveillance vis-à-vis des autres. Parce que cohabitent en chacun de nous, la protection et l’intérêt individuels, eux aussi instinctifs, plus immédiats, aux côtés de la propension au collectif et au besoin des autres. L’arbitrage, dans le cerveau humain, se fait entre la recherche d’un avantage immédiat du quotidien ou de court terme (ma condition individuelle : réussite, gain, intérêt, protection…) et la possibilité d’un avantage à plus long terme, souvent lié à un effort de coopération avec le collectif, et parfois perçu comme une prise de risque. Et même si cet avantage lié à une vision collective est souvent supérieur à terme, il n’est pas toujours imaginé / projeté comme tel, ou semble trop lointain et trop incertain.

L’autre est donc à la fois la ressource, et le danger parfois. Philosophiquement, globalement, moralement, puis dans l’expérience d’une crise majeure, immédiate et de courte ou moyenne durée, l’autre est la ressource collective. Mais au quotidien, « l’autre » (mon voisin, mon collègue de bureau, celui qui n’a pas la même préférence sexuelle, la même origine sociale, ou culturelle, celui qui pratique un art inattendu, qui pense différemment, bref, le « différent de moi », le « bizarre ») peut être perçu comme un danger. Alors, s’il n’y a pas d’effort de prise de recul et de connaissance, d’introduction de nuance de pensée et de complexité, l’on demeure sur un réflexe d’autoprotection, de repli sur soi et de différentes formes d’exclusion de l’autre. Sans effort de réflexion, d’ouverture et d’auto-questionnement, l’on demeure sur un processus de réaction, rapide et binaire (j’intègre ou je rejette l’autre). Si, de plus, on repère une « tribu » qui semble avoir les mêmes types de réactions immédiates de rejet, on peut alors se sentir légitime et laisser libre court à cette non-pensée qui est en fait l’expression des émotions de peur et de colère.

La bonne nouvelle, car il y en a une, c’est que, si les moments de crise et de danger collectif favorisent et déclenchent notre propension à nous rassembler, ils ne sont pas les seuls leviers du collectif et du rassemblement humain. Les expériences positives, les projets constructifs, les causes humanistes fédèrent eux aussi les énergies et stimulent les liens sociaux. Combien d’associations, de fondations, de groupes et autres collectifs œuvrent régulièrement, durablement, souvent dans l’ombre, pour des causes nobles. Nombre de projets, d’innovations sociales et d’actions sociétales enrichissent notre quotidien, sans être jamais cités dans les grands médias.  Et toutes ces actions et ces projets reposent sur des humains, des bonnes volontés, expression qui a donné « bénévolat ». Des gens qui investissent tour à tour ou à la fois du temps, de l’énergie, de l’enthousiasme, de la conviction, de la compétence et de l’argent.

Notre survie a été assurée, dans l’histoire de l’Homme, par notre capacité à nous fédérer, à nouer des liens et des solidarités. Notre avenir commun dépend toujours de cette capacité que nous devons entretenir, sous peine de grandes souffrances humaines, de désordres et de mise en danger de nos démocraties.

Mais cette capacité ne s’arrête pas à l’être humain. Nous devons réapprendre à collaborer au sein de notre propre espèce, certes, mais également avec les autres espèces et l’ensemble du vivant de la planète. Vœux pieux ? Ou bien une question de temps ? Un temps précieux il est vrai, car notre capacité à détruire (et à nous détruire) est colossale. Mais des prises de consciences s’opèrent et des actions se structurent un peu partout dans le monde, tant au niveau micro social qu’au niveau macro social. Il suffit de s’intéresser à toutes ces initiatives qui fleurissent pour le constater, et ne pas se contenter (surtout pas) des chaînes d’infos et des réseaux sociaux.
Pour conclure (provisoirement bien sûr !) rappelons simplement la célèbre phrase de Martin Luther King, un leitmotiv chez Les Créateurs d’Émotions Positives qui a même donné lieu à l’écriture d’une de nos chansons  :

 « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »

Les entreprises aussi, ont Le Choeur Soul’idaire !

Chorale éphémère et participative, le Chœur Soul’idaire® en entreprise, quelle belle aventure ! Quelques témoignages ici et quelques extraits, avec ce chœur qui démarre par quelques exercices très simples, avant de répéter un répertoire plus complet. D’abord s’échauffer vocalement, rythmiquement, et ressentir, immédiatement, ce que le chant génère en termes de bienfaits individuels et collectifs. Chanter bien ou mal n’a aucune importance, il s’agit avant tout de ressentir, physiologiquement, les premiers effets.
Un Chœur Soul’idaire®, dans une entreprise, est une action courte, sur une journée + un spectacle avec les artistes des Créateurs d’Émotions Positives. Des moments festifs, certes, mais également de vrais apports en termes de :

– Cohésion et intégration
– Créativité
– Prise de confiance
– Bien-être
– Concentration
– Gestion du stress
– Inclusion
– Énergie positive
– Engagement/motivation
– RSE
La construction des ces actions est basée sur les connaissances apportées par les neurosciences et la psychologie positive. C’est une action plaisir et apprentissages. Et plus de 10.000 salariés d’entreprises ont déjà expérimenté l’aventure du Chœur Soul’idaire®, en version intégrale ou « mise en bouche », avec nos artistes-coachs Vox Team, Soul River, La Consultante Énervante, Soul’ution.
🎵 Nous serons heureux d’imaginer un Chœur Soul’idaire® avec vous, pour votre entreprise, en intégrant vos objectifs.
Car chaque action de ce type organisée en entreprise, nous aide à financer d’autres Chœurs Soul’idaires® avec structures accompagnant des personnes en difficulté sociale ou de santé. 

Être en mode « émotions positives » permet d’augmenter les ventes de 37 % !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est pourtant vrai. Ce sont les travaux de Lyubomirsky et Boehm qui le démontrent. Complétés d’autres avancées en psychologie positive qui montrent à quel point les émotions positives ont un impact puissant non seulement dans nos vies personnelles, mais également en milieu professionnel.

Prenons l’exemple de la bonne humeur. Se sentir d’humeur joyeuse, enthousiaste, a des conséquences intéressantes et mesurables sur la créativité, la proactivité, la prise de décision et la motivation.1

De manière très concrète, se sentir émotionnellement en mode positif a donc une influence importante sur nos résultats commerciaux : les ventes se voient alors augmentées de 37% !

Un chiffre qui mérite à lui seul de tout mettre en œuvre pour construire un environnement professionnel perçu comme positif. En effet, en situation de négociation, nos capacités sont décuplées avec ce mode émotionnel favorable. Il nous amène à utiliser davantage de stratégies de coopération, à développer de nouvelles ressources en étant plus en confiance, et plus à l’écoute pour échanger des informations. Par ailleurs, nous créons et renforçons des liens sociaux qui favorisent collaborations et engagements.

Les travaux de chercheurs tels que Lyubomirsky et Boehm sont édifiants sur le sujet de l’amélioration de nos performances y compris commerciales grâce à ces émotions.

En résumé, nos émotions positives sont des éléments actifs qui influencent avantageusement un grand nombre de nos processus humains et professionnels. Elles ont un effet puissant et augmentent entre autres processus :

  •  La capacité de résilience
  • La créativité
  • Les liens sociaux
  • La confiance en soi

Bien d’autres effets sont notables grâce à ce mode émotionnel positif. Nous continuerons de vous en parler au fil des semaines et des actions que nous menons, sur scène, en entreprise, et dans la vie citoyenne, pour stimuler ce mode. C’est la mission de notre association, Les Créateurs d’Émotions Positives, pour contribuer à construire une société plus solidaire, plus inclusive, plus fraternelle et plus sereine. Nous nous appuyons pour cela sur nos outils artistiques, nos partenaires, nos bénévoles et les participants de nos actions.

 

1Références : travaux de Eretz et Isen, et de Amabile, Barsade, Muller et Staw. Travaux de Sonja Lyubomisky – Université de Berkley en Californie ; Avey, J.B., Reichard, R.J., Luthans, F. & Mhate, K.H. (2011). Meta-analysis of the impact of positive psychological capital on employee attitudes, behaviors, and performanceHuman Resource Development Quarterly.

Continuez de suivre Les Créateurs d’Émotions Positives : https://www.lescreateursdemotionspositives.com/ 

Les émotions positives augmentent

– La capacité de résilience

– La créativité

– Les liens sociaux

– La confiance en soi

 

10 émotions positives qui font du bien !

Barbara Fredrickson, Professeure de psychologie et de neurosciences à l’Université de Caroline du Nord, a consacré toute sa carrière à l’étude des émotions, spécifiquement des émotions positives et leurs multiples bienfaits dans tous les aspects de notre vie, personnelle et professionnelle. Cette remarquable chercheuse est aussi directrice du laboratoire Emotions Positives et Psychophysiologie (PEP Lab) de l’université de Caroline du Nord et est une des principales figures de la Psychologie Positive, c’est pourquoi nous suivons régulièrement ses travaux dans ce qu’ils apportent au bien-être humain et sociétal. C’est pourquoi, au seuil de la nouvelle année, période souvent propice à des élans pour se faire du bien, Le Gang des Créateurs d’Émotions Positives a eu envie de vous inviter à ressentir consciemment, et cultiver 10 émotions positives, proposées par Barbara Fredrickson pour un plus grand bien-être.

  • La joie : savons-nous prendre conscience et lister ce qui nous met en joie ? En cette fin d’année, c’est un excellent exercice ! Faire une liste des choses qui nous ont procuré de la joie au cours de l’année. Car le fait d’énumérer les choses, les événements, les rencontres, les personnes qui nous ont rendus joyeux nous remet dans l’état émotionnel de joie. Un très bon moyen pour entretenir cette émotion qui fait du bien !
  • La gratitude : voilà un mot rarement employé. Nous sommes souvent prompts à attendre de la reconnaissance des autres. Et c’est bien naturel, cela fait partie des besoins humains. Mais savons-nous prendre conscience de la gratitude que nous pouvons ressentir face à un petit ou un grand geste qui nous est fait ? Envers la vie ? Envers un collègue bienveillant ? Ou un proche ?
  • La sérénité : l’avez-vous déjà ressentie, par exemple en contemplant un beau paysage, au milieu de la campagne, à la montagne, ou sur une plage magnifique ? Un vrai sentiment de plénitude qui vous inonde. Si tel est le cas, alors vous savez comment réactiver-cultiver cette belle émotion qui va créer un effet d’apaisement. Et si vous avez besoin de la solliciter alors que vous êtes en plein centre-ville ou dans une foire-expo bruyante, il vous suffit de vous isoler quelques minutes pour vous replonger, en fermant les yeux, dans votre environnement favori pour en réactiver par la pensée et la visualisation, tous les ressentis sensoriels (parfums, vue, sons…)
  • La curiosité : eh non ! Ce n’est pas du tout un vilain défaut ! Bien au contraire, curiosité et intérêt vont de pair, et sont bien utiles pour faire avancer nos apprentissages, maintenir notre attention et une forme d’excitation qui contribue à la joie. Parfois, cela demande un effort d’aller un peu plus loin, car si l’on est curieux de quelque chose et que l’on se pose des questions, il se peut que cela demande d’aller fouiller, prendre le temps et l’énergie pour chercher des réponses, pas seulement sur Google ! Mais… dans des livres ou des revues ! Oui, incroyable, un truc d’un autre temps les livres. Mais tellement utiles au développement du cerveau et de la pensée…
  • L’espoir : souvent plus utile que le pessimisme, l’espoir peut donner force à une idée, nous permettre de passer à l’action et ainsi nous aider à réaliser un rêve. Sans espoir, peu de réalisations conscientes sont véritablement possibles.
  • La fierté : ah oui ! Encore une émotion qui fait du bien ! Être fier d’avoir réalisé quelque chose, surtout quand on pensait ne pas pouvoir le faire. Demandez aux personnes qui ont participé à un Chœur Soul’idaire pour la 1ère fois ! Tous vous diront : « Je suis fier(e) de ce que nous avons fait ce soir ! Je n’aurais jamais pensé que je pouvais faire tout ce que nous avons fait, et produire un tel spectacle, alors que la plupart d’entre nous ne savent pas chanter ! Woaw ! »
  • L’amusement : il provoque souvent le rire ou a minima le sourire ! Et tous leurs bienfaits ! Alors laissons-nous aller à nous amuser, et rions, rions à gorge déployée, chaque fois que nous le pouvons. Souvenons-nous que le rire est contagieux. Ainsi, nous laisser aller à rire en étant entouré, va sans doute permettre de « contaminer » toute une assemblée, et renforcer le bien-être de tous. Que du bonheur !
  • L’inspiration : tellement bonne à ressentir ! Savez-vous exactement à quels moments vous vous sentez inspiré ? Et qui ou quoi réussit à vous inspirer ? Avez-vous déjà assisté à des conférences TED ou TEDx par exemple ? Un grand nombre d’entre elles sont disponibles sur YouTube et font un bien fou, pour nourrir l’inspiration, la curiosité, l’amusement, et l’espoir ! (Tiens, il me semble qu’on en a déjà parlé plus haut de tout cela…).
  • L’admiration : à ne pas confondre avec un culte de la personnalité ! Quels sont les actes, les sentiments, que nous admirons ? Lesquels pourraient, justement, nous inspirer, nous aider à œuvrer ?
  • L’amour : cette résonnance que l’on peut ressentir face à une personne, adulte, enfant, ou animal, quand on plonge dans ses yeux, ou dans une situation extraordinaire, ou encore sans raison particulière, simplement en se laissant envahir par cette onde, comme cela peut arriver parfois. Comme en période de fêtes de fin d’année, ce moment si particulier qui est à la fois une trêve dans l’agitation, un moment de bilans, de (re)connexion à nos proches, voire de recueillement. Le solstice et sa nuit la plus longue, qui précèdent le basculement vers la renaissance de la lumière, sont parfois concomitants à des prises de conscience et des décisions-résolutions. Dues à cette onde d’amour ? Pourquoi pas !

C’est bien notre vœu le plus cher, à nous, les membres du Gang des Créateurs d’Émotions Positives : qu’une onde d’amour déferle sur le monde. Un vœu de bisounours ? C’est ce que dirons les pessimistes, les incrédules, et tous ceux qui n’ont pas envie de faire un premier pas. Mais nous préférons avoir cet espoir, et ressentir de l’admiration pour ce sentiment d’amour, être inspirés par lui pour agir, le laisser nous amuser parfois et nous rendre curieux de ceux qu’il guide dans tous leurs actes, nous rendre fiers lorsque nous réussissons à faire de l’amour le patron, le laisser nous remplir de sérénité de gratitude et de joie, qui sont ses émanations bienfaisantes. Un beau programme pour 2024, vous ne trouvez pas ?

Retrouvez-nous sur le site web, et devenez, vous aussi, membre du Gang des Créateurs d’Émotions Positives en adhérant à l’association: https://www.lescreateursdemotionspositives.com/

 

Références :
Travaux de Barbara Fredrickson – Université de Caroline du Nord

Les émotions positives ? C’est bon pour la santé !

Il faut savoir que les émotions sont apparues chez nos ancêtres avant même le langage articulé, et qu’elles constituent un puissant mode d’expression et de communication, et surtout un moyen de préparer l’organisme à réagir selon les types de situations. Ainsi, toutes nous sont utiles, et bien que nous ayons plus de facilité à ressentir les émotions négatives, il y a un intérêt majeur à stimuler et cultiver nos émotions positives : joie, enthousiasme, optimisme, gaieté, satisfaction, pour ne citer que quelques exemples.

Toutes nos émotions se traduisent physiologiquement : activation de zones spécifiques du cerveau (différentes selon qu’il s’agisse d’une émotion positive ou négative), sécrétion de neurotransmetteurs et d’hormones, réactions corporelles.

Ces éléments physiologiques ont, à moyen et long terme, un impact sur notre santé qui peut être positif ou négatif. Par exemple :

Les émotions négatives à long terme :

  • Abaissent nos défenses immunitaires et à ce titre nous rendent plus vulnérables aux maladies, microbes, épidémies.
  • Entretiennent des mécanismes d’inflammation
  • Suractive la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

Le but est de nous permettre de fuir ou de lutter. Mais sur le long terme, le cortisol et l’inflammation trop fréquente fatiguent et même épuisent le corps.

Ainsi, les émotions négatives, très utiles parfois à court terme (face à un danger immédiat) ont un effet destructeur à long terme. On sait aujourd’hui qu’elles nous rendent plus facilement sujets à différents types de maladies graves : cardio-vasculaires, asthme, diabète, et même certains cancers.

Mais depuis une vingtaine d’années, de nombreux travaux scientifiques révèlent aussi les effets bénéfiques des émotions positives sur la santé. Les constats sont unanimes quant aux bienfaits des émotions positives.

Les émotions positives

– Prolongent l’espérance de vie

– Renforcent nos défenses immunitaires

– Réduisent le stress

 

Les émotions positives à moyen et long terme

  • Renforcent notre capital santé et notre immunité : les neurotransmetteurs des émotions positives réduisent le stress, et donc le cortisol, la pression cardiaque, la tension artérielle, et entretiennent un état paisible
  • Allongent l’espérance de vie (et réduisent la mortalité – Travaux de Judith T. Mosckowitz
  • Réduisent les risques de dépression
  • Développent la vitalité

La bonne nouvelle c’est que, contrairement à une croyance assez répandue, on peut cultiver et entretenir des émotions positives. Pour en savoir plus, suivez le Gang des Créateurs d’Émotions Positives, et l’article ci-dessous.

Références de cet article : travaux de Martin Seligman (chercheur en psychologie et professeur à l’Université de Pennsylvanie), de Barbara L. Fredrickson (neuropsychologue université de Caroline du Nord) et DD Danner (Positive emotions in early life and longevity, in Journal of Personality and Soc. Psychol., vol. 80, p. 804, 2001.)

L’optimisme ? L’émotion positive ? Ça se cultive !

40% de notre tendance à l’optimisme, au bonheur et aux émotions positives sont liés à notre travail de développement personnel

10% dépendent de nos conditions de vie

Seuls 50% sont le résultat de nos prédispositions génétiques

L’optimisme et les émotions positives ont longtemps été envisagés comme la conséquence et non la cause du bien-être humain. Ce sont notamment les travaux de Barbara Fredrickson qui ont permis de démontrer qu’en réalité, c’est parce que l’on est optimiste que l’on peut influencer nos conditions et ressentis de bien-être, de même que la réussite de nos projets. Et lorsque l’on comprend, au prisme des travaux de Sonja Lyubomisky que l’on peut faire évoluer notre capital d’optimisme, un nouveau champ de possibilités s’ouvre à nous. Simple à comprendre, pas forcément facile à réaliser, c’est entendu.

J’entends déjà les pessimistes rétorquer « Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste ! ». Ce qui sous-entend que les optimistes seraient de doux rêveurs, vivant dans un monde imaginaire, déconnectés du réel.

En vérité, pessimisme et optimisme sont l’un comme l’autre ce que l’on appelle des « biais de perception ». Plus précisément : nous n’avons pas un accès direct au réel, mais notre cerveau s’en forge une/des représentations. Celles-ci se sculptent au travers des filtres de nos expériences, de notre éducation, de nos influences multiples, de nos émotions et d’une foule d’autres paramètres.

La psychologie positive, qui a émergé dans les années 60, s’intéresse scientifiquement aux mécanismes d’épanouissement et de bien-être des personnes, au développement d’une vision et d’un ressenti plus positifs de la vie.

Les travaux menés depuis les années 90 montrent que l’optimisme n’est ni naïveté, aveuglement ou angélisme béat. Face aux situations délicates, les optimistes sont conscients des difficultés rencontrées. Loin de se voiler la face, ils abordent les problèmes de façon constructive, sans fatalisme et sans mésestimer leur capacité à être acteurs d’un changement et d’une issue.

Ils sont davantage focalisés sur une recherche de solutions que sur un évitement ou une rumination du problème. La confiance en soi est véritablement un élément qui développe et entretient l’optimisme. Elle est donc une des pistes qu’il est important de travailler pour évoluer vers davantage d’optimisme.

 

Références :
Travaux de Sonja Lyubomisky – Université de Berkley en Californie
Penn Resilency Program – Marie Forgeard, Martin Seligman, Karen Reivich, Jane Gillham – Université de Pennsylvanie